RTN 12.02.2002 : « Non au pôle économique de la Tène, une centaine de personnes réunies… »

 

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La Tène en transition : plantation d’un arbre, discours de Fernand Cuche

Insécurité alimentaire

Préservons les terres nourricières.

90 % de notre alimentation dépend des sols. Entre 2009 et 2018, les zones à bâtir se sont agrandies de 6 %. Cela équivaut au double du lac de Zürich ou à un accroissement de près de 8 terrains de football par jour. Pour la même période, neuf dixièmes de ces nouvelles zones aménagées occupent d’anciennes surfaces agricoles.

50 % de notre alimentation est importée. Au niveau mondial, chaque année l’érosion, la salinisation, la sécheresse, la désertification, l’imperméabilisation et la surexploitation des terres nourricières entraînent la perte irrémédiable de 5 à 7 millions d’hectares de terres cultivables, soit davantage que la superficie de la Suisse. Pour les milieux halieutiques, la surpêche, l’acidification et la pollution de l’eau, un même scénario se confirme. Le potentiel naturel de la planète où nous allons prélever notre alimentation est donc en diminution alarmante.

Le dérèglement climatique perturbe le niveau des récoltes par des extrêmes spectaculaires, et plus insidieusement le réchauffement nous contraint à abandonner nos certitudes agronomiques, à choisir d’autres variétés, d’autres climats, à diminuer les cheptels.

La mécanisation lourde, les performances quantitatives des semences ou des espèces animales de rentes apparaissent comme inadaptées aux mutations qui s’imposent, tout comme notre politique agricole qui n’a toujours pas engagé une réforme sur le fond.

Il est urgent de préserver ce qui reste de nos terres nourricières.

Il est urgent de développer de nouveaux modes de production sur l’ensemble des terres cultivables.

L’association de la Tène en transition anticipe, alerte. Ses membres pensent globalement et agissent localement, c’est légitime, indispensable. Partout dans le monde des femmes et des hommes marchent, s’engagent pour proposer des voies nouvelles afin de construire sans détruire ce qui nous reste d’indispensable à la vie.

Il est urgent de se libérer d’une monoculture économique, d’une course effrénée à la croissance qui épuise des femmes, des hommes et des enfants, qui épuise la planète. C’est déstabilisant de penser qu’il n’est plus possible d’être et de faire comme avant. Là où c’est encore possible, il nous faut renoncer à lancer les trax et à dresser des grues. C’est le cas pour le projet qui nous concerne.

De l’extension d’un pôle de développement économique, nous devons transiter vers un pôle de développement agricole qui intègre le respect de la vitalité naturelle des terres, un pôle de développement agricole qui favorise la biodiversité renonce aux intrants toxiques.

Un projet multidisciplinaire, global qui relie l’agronomie, la société et l’économie.

Renoncer à l’extension de ce pôle industriel constitue un acte politique fort qui offre un espoir à la jeunesse dans l’attente de décisions gouvernementales significatives d’une remise en question.

En 1966, le canton de Neuchâtel a fait œuvre de pionnier en se dotant d’une loi pour protéger son patrimoine naturel. En 1963. l’armée achète le grand domaine des Pradières pour en faire une place d’armes. L’émotion est vive dans le canton. Une initiative est lancée pour protéger les crêtes. Il y a afflux de signatures. Le Conseil d’État décide d’aller plus loin, il y ajoute les rives du lac. Ce texte passe en votation le 20 mars 1966, il est accepté par le 89 % des votants. C’est la première fois qu’un canton suisse se dote d’une loi semblable.

Le 4 février 1972, Franz Weber et quelques habitant-e-s de la région créent l’association Sauver Lavaux. L’objectif est de maintenir de manière absolue, entre Lutry et Vevey, tous les vignobles existants. Trois initiatives populaires suivront. Grâce à cet engagement citoyen, les vignobles du Lavaux sont protégés.

Pour le pôle agricole de la Tène, nous avons tout pour réussir :

  • des citoyennes et des citoyens engagés
  • des jeunes motivé-e-s pour cultiver et non exploiter la terre
  • 24 hectares de terres nourricières qui ne demandent qu’à produire dans la durabilité.
  • si nécessaire de l’eau à proximité.

Il ne manque que la décision politique courageuse, visionnaire.

Fernand Cuche
Lignières. Le 12 février 2022

« de 2 »

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ArcInfo 20.01.2022 : Courrier des lecteurs « Pôle économique de Marin: et si Fernand Cuche avait raison ? »

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Pôle économique de La Tène : terres agricoles

De la sécurité alimentaire inscrite dans la constitution à l’insécurité alimentaire dans nos assiettes

Produire dans la proximité des aliments de qualité à des prix rémunérateurs et développer des modes de production qui préservent l’environnement constituent la base d’une agriculture durable.

Faut-il encore disposer de suffisamment de terres nourricières fertiles pour assurer durablement le ravitaillement des populations. Rares sont les pays disposant d’une autosuffisance alimentaire complète. Le recours aux échanges commerciaux permet de combler les manques pour autant que le pouvoir d’achat le permette, que les biens alimentaires soient disponibles à des prix abordables.

Le marché mondial des denrées alimentaires est tendu. Depuis plusieurs années, une menace se confirme : le potentiel mondial de la production agricole s’amenuise, alors que la population augmente. Vous y ajoutez les effets néfastes du dérèglement climatique sur les rendements de l’agriculture, et nous voici confrontés à une insécurité alimentaire persistante.

Les opposant-e-s à l’extension de la zone constructible de la Tène, sur 23 hectares de très bonne terre agricole, pensent globalement et agissent localement. Cette prise de conscience citoyenne est pertinente ; elle indique que nous devons redéfinir les priorités quant à l’utilisation du territoire. Préserver les terres nourricières est devenu urgent, notamment pour les pays qui importent une quantité importante de leur alimentation, comme la Suisse, à hauteur de 50 %.

La marge de manœuvre est devenue très étroite pour aménager sans détruire ce qui reste de vital dans nos territoires. La destinée de ces 23 ha doit s’inscrire dans cette réflexion, globale, planétaire.

Dans les semaines à venir, nous développerons ce qui nous amène à penser autrement le territoire, l’alimentation, l’environnement et les pratiques agricoles. Les terres agricoles de la Tène sont favorablement situées pour transiter vers un pôle de développement agricole qui intègre durabilité, sécurité alimentaire et emplois.

Fernand Cuche
Lignières, le 6 janvier 2022

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ArcInfo, 17.12.21 : le tacle du Ministre de l’environnement et du développement territorial

Pôle économique de la Tène (ArcInfo, 17.12.2021)

Le tacle du Ministre de l’environnement et du développement territorial.

Laurent Favre a raison : dans le cadre du premier projet d’agglomération de 2007, j’étais partant pour le développement de trois pôles de développement économique. Ce projet me paraissait opportun, rationnel pour l’aménagement du territoire.

Et je salue les nouvelles mesures prises par les autorités suite à l’acceptation par le peuple suisse d’une modification de la loi sur l’aménagement du territoire en 2017. Une loi fédérale plus restrictive qui contraint les cantons à réduire leurs zones constructibles.

Depuis 2007, le dérèglement climatique se confirme avec ses conséquences néfastes sur la production de denrées alimentaires.

Plus récemment, la pandémie a mis en évidence le rôle important de l’agriculture de proximité dans le ravitaillement de la population. Plus globalement, le potentiel de produire des denrées alimentaires est en diminution au niveau planétaire.

Depuis quelques années, ce constat m’amène à poser un autre regard sur les enjeux de l’agriculture et de l’alimentation. Il y a urgence ; de la sécurité alimentaire, nous passons progressivement à une insécurité alimentaire. Que des femmes et des hommes raisonnent différemment face à cette évolution, et s’engagent pour préserver ce qui reste de nos terres nourricières est primordial.

Fernand Cuche, militant écologiste.
Lignières, le 21.12.21

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La Tène (NE), 23 ha de terre cultivée de qualité à préserver

Insécurité alimentaire.

Préserver les terres agricoles : une urgence.

Le peuple suisse avait bien compris l’enjeu en acceptant en septembre 2017 l’arrêté fédéral sur la sécurité alimentaire par 78,7 % de oui. Tous les cantons l’ont accepté. L’arrêté stipule dans son premier alinéa que « en vue d’assurer l’approvisionnement de la population en denrées alimentaires, la Confédération crée des conditions pour la préservation des bases de la production agricole, notamment des terres agricoles ».

En priorité, ce sont les terres les plus fertiles du pays, désignées comme terre d’assolement par la Confédération, qui doivent être préservées. Elles se situent en plaine pour des raisons climatiques, la qualité des sols et un travail agricole facilité. Et c’est aussi dans ces terres que se sont implantées et tentent de s’implanter encore les industries, les surfaces commerciales, les parcs d’attractions, les pôles de développement économique cantonaux avec les accès routiers que nécessitent de telles infrastructures.

90 % de notre alimentation dépend des sols ; de sols vivants, riches en micro-organismes, en humus et en biodiversité. L’ensemble des terres agricoles du pays fournissent 50 à 55 % de notre consommation actuelle. Pour compléter, nous importons des denrées alimentaires pour les humains ou des fourrages pour nourrir le bétail (bovins, porcs, poulets, etc.).

L’intensification que nous connaissons requiert une mécanisation de plus en plus lourde, une utilisation d’engrais du commerce et des pesticides. Ce mode de production consomme une quantité non négligeable de pétrole. Au niveau mondial, la situation inquiète : le potentiel de production diminue en surface et en qualité pour une population en augmentation. Les conflits armés, les sécheresses ou les inondations nécessitent des programmes d’aides alimentaires d’envergure.

« l’horizon est infini, mais le sol sur lequel des aliments peuvent
 pousser est limité, et il y en a de moins en moins : chaque année,
 l’érosion, la salinisation, la sécheresse, la désertification et
 l’imperméabilisation entraînent la perte de cinq à sept millions
d’hectares de terres cultivables, soit davantage que la superficie
 de la Suisse.»

 Moneta, avril 2018,  Journal de la Banque alternative

Terres nourricières et agriculture de proximité font bon ménage.

La pandémie qui sévit depuis deux ans a révélé avec pertinence ce que nous observons depuis plusieurs années ; la fragilité d’un approvisionnement basé prioritairement sur un au coût de production le plus bas, quelle que soit la provenance. Les acteurs du marché et les transporteurs se chargent de ravitailler les uns et les autres.

Par beau temps, ça tourne plus ou moins bien, là où le pouvoir d’achat est suffisant. Par mauvais temps (pandémies, gel, sécheresses, inondations, manque de main-d’œuvre), les pénuries alimentaires et autres révèlent l’illusion de l’abondance, même dans les sociétés industrialisées, super équipées et riches.

Il est toujours tentant de se rassurer en évoquant une crise passagère, un concours de circonstances malheureux, des gouvernements incompétents. En réalité, c’est tout un système économique, commercial qui se fracture.

Il en est ainsi pour l’alimentation, nous ne pouvons plus parler d’une crise, ce qui présupposerait le retour à une situation antérieure confortable, sécurisante, nous devons parler d’insécurité alimentaire persistante par la disparition irrémédiable de terres agricoles.

Dans un tel contexte, concrétiser de nouveaux pôles de développement économique dans des terres agricoles de grandes valeurs suscitent aujourd’hui de vives inquiétudes et peuvent être considérées comme inadaptés à la nouvelle donne.

Dans la commune de la , à l’ouest du littoral neuchâtelois, les autorités cantonales décident de passer progressivement à la réalisation d’un pôle économique sur 23 hectares de terre d’assolement. L’élaboration de ce projet a commencé il y a une quinzaine d’années. Durant cette période, des préoccupations sociétales ont pris de l’ampleur comme la confirmation d’un dérèglement climatique qui fragilise la production de denrées alimentaires, et depuis deux ans la pandémie, qui au plus fort de sa propagation, remet en évidence le rôle vital d’une agriculture de proximité.

Ces deux phénomènes nous font prendre conscience que ce qui a été projeté avec de bonnes intentions il y a quelques années ne répond pas, dans certains cas, aux priorités d’aujourd’hui. La grande question, pour les autorités politiques et les milieux économiques, est d’intégrer cette nouvelle réalité. Il y a urgence.

Pour le pôle économique de la Tène, il est encore tout à fait possible de suspendre le projet et, en collaboration avec les agricultrices et les agriculteurs de la région, de transiter vers un pôle de développement agricole qui propose des modes de production durable.

23 hectares de bonnes terres nourricières, touchant l’agglomération du littoral neuchâtelois, constituent une chance pour développer à grande échelle une agriculture de proximité.

Fernand Cuche
Lignières, le 18 décembre 2021

LA Tène en transition : 200 oppositions.

Des citoyennes et des citoyens de la commune ont constitué une association « La Tène en transition ». Un des buts de l’association est de sauvegarder des terres agricoles sur la commune. Pour atteindre cet objectif, 200 oppositions ont été déposées à la Chancellerie. Votre engagement pour soutenir cette cause vitale sera bienvenu.

Le blog de l’association est en cours de finalisation. Il figurera ici dès que disponible

Adresse : Association La Tène en transition, rte de la Falaise 3, 2074 Marin

Courriel :  lateneentransition@gmail.com

Pour des dons :
IBAN : CH4200766000103801838, Association La Tène en Transition, rte de la Falaise 3, 2074 Marin

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ArcInfo 17.12.2021: La Tène « Fernand Cuche s’en prend au pôle économique »

Fernand Cuche s’en prend au pôle économique

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70 ans d’Uniterre : la contribution de Fernand Cuche

« C’est une triste chose de songer que la nature nous parle et que le genre humain n’écoute pas »
Victor HUGO, 1870.

Que dire pour les 70 ans d’Uniterre ? J’ai pensé raconter l’histoire de mes contacts avec le mouvement, énumérer les moments clés. J’ai abandonné ce filon. La tentation de l’approche anecdotique m’a stimulé : du genre Cuche qui négocie avec le lieutenant de police Barbezat lors du blocage des entrepôts Coop à la Chaux-de-Fonds, à Genève devant le Macdo lors d’une manifestation contre les dérives de l’ OMC, un paysan insiste pour entrer, je m’oppose fermement et comprends enfin qu’il vise uniquement les toilettes, c’est urgent. Lors de la même manif un participant, l’air grave, me signale qu’un policier en civil me suit de près, l’oreillette bien en place, c’est un arrangement décidé avec le commandant Baer, le policier est chargé de m’informer si des troubles surviennent. À Courtepin lors du blocage des abattoirs Micarna des petits pains en forme de cochon sont gratuitement livrés par la boulangerie du village.

Pour tenter d’ouvrir un espace cérébral propice à une réflexion originale, je fauche la prairie naturelle autour de la maison, je tente une percée innovante dans l’aménagement du bûcher, j’amène le tracteur pour un service. Là, c’est le choc : il paraît toujours plus petit, sauf si je parviens à le considérer comme une tondeuse à gazon avec un couteau rotatif entre les essieux. Face à un gros transporteur forestier, il trouve sa place dans le bac à sable. Le patron tente de me rassurer, il le verrait d’un bon œil sur un alpage. L’été prochain j’inalpe…

Je tourne autour du pot. J’aimerais rester léger, à la périphérie et considérer, comme la plupart d’entre nous, que les surfaces de compensation écologique, les prairies fleuries, les réseaux nature et l’obligation du pendilliard finiront par suffire sans devoir intégrer l’écologie à l’acte de production, à l’ensemble des terres agricoles. Mais j’en doute. Le prix du bois flambe, les forêts aussi. Le prix des aliments de base comme celui des céréales est à la hausse, mais le potentiel naturel de production est à la baisse. Le dérèglement climatique interroge, ébranle nos certitudes. Le modèle économique dominant de la production agricole tente de s’adapter. Les toujours convaincus estiment que nous avons un peu de retard dans l’innovation pour produire de nouveaux moyens de lutte, même si ce modèle est remis en question depuis plusieurs décennies ; trop gourmand en eau, machines trop lourdes pour la terre, biodiversité en recul, vorace en énergie fossile, à la peine pour diminuer les toxiques. À ma connaissance, l’homme est toujours le seul mammifère capable de saccager irrémédiablement le milieu vital.

Mon intention n’est pas de prendre plaisir à noircir la situation, elle vise un état de lucidité qui pourrait favoriser un autre rapport aux autres, à la terre. Cette lucidité m’invite aussi à me réjouir de toutes les actions alternatives qui fleurissent partout dans le monde. Des femmes et des hommes, libérés de l’emprise du modèle dominant reprennent pied sur leur propre terre ; agrobiologie, agroforesterie, régénération des sols, culture d’anciennes variétés, polycultures-élevage, permaculture. Ces alternatives ont le grand mérite de démontrer qu’une autre agriculture productive est possible, écologique et créatrice d’emplois.

Le jour du «dépassement».

Jeudi 29 juillet dernier, l’humanité avait consommé l’ensemble des ressources planétaires pour 2021. Pour le reste de l’année nous puisons dans le capital. Ce jour du «dépassement» se produit lorsque la pression humaine dépasse les capacités de régénération des écosystèmes naturels. Il est urgent d’engager les grandes manœuvres pour limiter la casse, construire sans détruire ce qui reste. Les actions citoyennes, notamment dans l’agriculture, constituent une nouvelle trame réjouissante, crédible. Elles ne suffiront pas si les gouvernements, les milieux économiques, industriels, financiers continuent d’agir timidement à la périphérie du noyau dur, à savoir ce modèle économique et commercial dominant, totalement inefficace face à l’ampleur de la tâche.

Les affrontements commerciaux quotidiens pour dominer les marchés entraînent une concurrence effrénée pour produire au coup de production le plus bas. Cet entêtement addictif épuise les populations et les ressources vitales. Cet emballement de l’ultralibéralisme induit un comportement destructeur, caractérisé par une politique de la terre brûlée. C’est une forme de barbarie moderne.

C’est au coeur de ce noyau dur que les gouvernements et les institutions internationales doivent agir. C’est ici que se jouent les cartes d’une souveraineté à restaurer urgemment. Les grandes puissances économiques, devenues les principales organisatrices de nos sociétés , ne sauraient se targuer d’une quelconque légitimité politique. Elles se sont arrogé un pouvoir illégitime. L’es nombreux mouvements de la société civile, à l’image d’Uniterre, constituent des forces de transition crédibles. Ils portent en commun la volonté de s’unir pour la terre dont dépend près de 90 % de notre alimentation.

Octobre 2021.    Fernand Cuche

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